Maestro Furioso
Il est le seul au sein de l’orchestre à ne pas jouer d’un instrument, mais il est pourtant celui que l’on applaudit le plus. Curieux paradoxe. Depuis plus de 50 ans, le Concours International de Jeunes Chefs d’Orchestre de Besançon demeure l’un des rares, mais aussi l’un des plus prestigieux concours consacré à cet art “improbable et indéfinissable”, comme l’explique souvent Michel Rivière Des Borderies, le directeur de cette compétition hors norme. Tous les deux ans, il auditionne plus de 200 candidats à travers le monde. Mais seuls 20 d’entre-eux auront le privilège de diriger un orchestre et de participer aux phases finales de ce véritable marathon musical. “Maestro Furioso” raconte avant tout le parcours de ces jeunes candidats passionnés, qui rêvent tous de faire carrière, à l’image du français Lionel Bringuier qui n’a que 18 ans. A travers le regard souvent complice, parfois sévère des musiciens de l’orchestre, comme des membres du jury, le documentaire décrypte aussi le rôle de l’homme à la baguette et tente de répondre à une question essentielle : En quoi le “Maestro” est-il utile aux musiciens comme à nos oreilles ?”