Drépaction 2022 – Bande d’Annonce

Année de production : 2022
Durée100 min
Réalisé par : Arnaud Legoff
Chaîne : France Télévisions

Deux artistes antillais, l’un martiniquais l’autre guadeloupéenne, l’un incarnant l’histoire du zouk et l’autre incarnant la nouvelle génération.

Tous deux seront sur la scène de la Cigale le 24 septembre prochain pour un concert chacun, deux concerts emblématiques qui réuniront la communauté antillaise de la région parisienne, comme ce fut le cas en février 2020 pour le concert « Générations Zouk » au Zénith de Paris.

Le premier parce qu’il est le pianiste et clavier du groupe Kassav depuis près de 40 ans et que nous avons plusieurs fois filmé le groupe (comme le concert donné à la Bastille en 2014). Nous avons produit la captation du concert « Eia Kassav » le 26 mai dernier à l’Appaloos’Arena au François en Martinique, où nous avons filmé Gilles Voyer et ses musiciens interprétant en plein air devant 7000 personnes, lors d’un vibrant hommage au groupe de légende, les principaux morceaux que Jean-Claude Naimro a composés avec Kassav. Des hits qui restent dans la mémoire de tous les amateurs de Zouk et dans la mémoire collective antillaise.

S’agissant de Rachelle Allison, deux occasions récentes nous ont permis de la rencontrer : d’une part en novembre dernier quand elle fit la première partie du concert événement du chanteur guadeloupéen “Were Vana” à la Cigale, dont nous avons fait la captation, et d’autre part lorsqu’elle interpréta deux titres de son répertoire lors du concert donné en mémoire des victimes de l’esclavage colonial le 23 mai dernier, Limye Ba Yo, sur le parvis de la Basilique Saint Denis.

Dans son tube « Ma petite », qui a comptabilisé plusieurs millions de vues sur internet, elle dénonce en duo avec Meryl – la nouvelle étoile du hip-hop français, les pédophiles et appelle les familles à être plus à l’écoute de leurs enfants. Le titre « Istwa An Nou » est un appel à l’union et à la solidarité, ses paroles sont sans équivoque : « Laisse-moi te raconter l’histoire de mon île : elle ressemble à un paradis, mais dans nos têtes nous sommes toujours enchaînés. Si nous ne devenons pas plus solidaires, nous ne nous en libérerons pas. »

C’est donc un éventail représentatif de la musique antillaise qui sera présenté au travers de deux belles personnalités en septembre à la Cigale, deux artistes appréciés et qui joueront avec une formation composée de sept jeunes brillants musiciens que nous connaissons tous bien.

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